Les chausses

Après la visite de notre frère Michel de Kerlaz, ce week end, nous avons quelques questions à poser au sujet des chausses de mailles après avoir revêtu celles-ci:

- lorsque celle-ci sont fixées à la ceinture, leur poids les fait descendre sur les chevilles et ainsi elles se "boudinent" au niveau des chevilles, ce qui gêne non seulement le port mais aussi la marche, donc, le fait de les fixer sous le genou par un lacet de cuir pris dans les mailles est-il correct et surtout histo ?

- ces chausses n'étant pas des chausses pleines, c'est à dire ne couvrant pas totalement le pied, (surtout le dessous), les mailles glissent à droite ou à gauche et passent éventuellement sous le pied, ce qui peut abîmer celles-ci mais aussi gêner la marche; donc, est-il possible de les fixer également par un lacet de cuir sur le coup de pied ou plus à l'avant du pied ? Les sangles des éperons ne maintiennent que l'arrière des chausses sur le talon.

Bien entendu, nous souhaitons que le côté histo soit respecté, ce qui est dans notre démarche de reconstitueur templier !

Merci de nous éclairer sur ce sujet important !

Bonjour,

Yvain de Corlay a écrit:

lorsque celle-ci sont fixées à la ceinture, leur poids les fait descendre sur les chevilles et ainsi elles se "boudinent" au niveau des chevilles

Tu peux tricher en les fixant à un ensemble ceinturon + bretelles, ce qui les empêchera de descendre et répartira également leur poids.
Une autre soluce de tricheur est aussi d'utiliser une ceinture motard réglementaire de l'armée françaises pour les y fixer : tu auras une bonne répartition du poids et en plus une ceinture lombaire.
Ces deux triches sont invisibles une fois le haubert porté.

Yvain de Corlay a écrit:

le fait de les fixer sous le genou par un lacet de cuir pris dans les mailles est-il correct et surtout histo ?

, a vérifier sur les statues, mais il me semble que oui, c'est histo, et ça participe à la répartition du poids des chausses.

Yvain de Corlay a écrit:

ces chausses n'étant pas des chausses pleines, c'est à dire ne couvrant pas totalement le pied, (surtout le dessous), les mailles glissent à droite ou à gauche et passent éventuellement sous le pied, ce qui peut abîmer celles-ci mais aussi gêner la marche; donc, est-il possible de les fixer également par un lacet de cuir sur le coup de pied ou plus à l'avant du pied ? Les sangles des éperons ne maintiennent que l'arrière des chausses sur le talon.

Si ces chausses ne couvrent que l'avant, elles sont lacées à l'arrière sur toute leur longueur normalement, donc pas de problème logiquement, si ?

Frère Abel a écrit:

Une autre soluce de tricheur est aussi d'utiliser une ceinture motard réglementaire de l'armée françaises pour les y fixer : tu auras une bonne répartition du poids et en plus une ceinture lombaire.

http://combatmedieval.com/forum/coldtracker-grudu-choix-t118-10.html
Sur le lien si dessus ont parle d'une ceinture matelassé mais sa serait plus pour du XIV si j'ai bien lus et sur le site de '' Fief et et chevalerie '' ont voit une photo de statue montrant les fameuses attache sous les genoux dans l'article '' Chevalier français de la VII croisade ''

Pour un meilleur soutient et beaucoup moins de gêne au niveau de la taille, je propose une sangle large (environ 5 cm), partant d'une chausse à l'autre, en passant par la nuque.

Une sorte de bretelles pour chausses.

L'idée de frère Abel me semble bonne... Je vais tenter de faire une large ceinture de cuir, éventuellement avec bretelles pour soutenir ces chausses mais aussi placer des lacets sur celles-ci pour les maintenir sur le coup de pied et sous les genoux.
Le lien de Sir Corentin me paraît intéressant...

Pas faut non plus !

Cependant, lorsqu'un cavalier mettait pied à terre pour un temps donné et sans avoir la possibilité ou le temps d'enlever ses chausses de mailles, il devait pourtant bien, être un tant soit peu, à l'aise pour se déplacer.

En poussant un peu le problème, même à cheval, des chausses de mailles simplement attachées à la taille de façon "ordinaire", ne pourront que finir en "boudin" ou "accordéon".

Ca s'appelle l'attraction terrestre et c'est inévitable, à moins d'opter pour un système "D" !

Les deux derniers sont très plausibles...et logiques !

Mais tout de même... comment retenir les chausses de mailles afin d'éviter qu'elles se boudinent sur le coup de pied ? Même lorsqu'on est à cheval !

Par-ailleurs, comment protéger le pied (du cavalier) lorsque la maille se "carapate" à droite ou à gauche du pied, laissant juste un morceau de cuir peu épais sur le pied ? Je ne pense pas que l'étrier puisse protéger celui-ci très longtemps... Et le bout du pied tranché, non seulement çà fait bobo mais de plus, c'est un combattant blessé gravement et indisponible...

Je pense qu'il te faudrait doubler la maille du pied avec une pièce de cuir, ceci afin de rigidifier l'ensemble.

Ca, c'est pas con !!!

Et pourquoi pas, y additionner une lanière cousue sur cette pièce de cuir et passant par dessous la chaussure avec une boucle pour serrer au dessus de la chausse et ainsi maintenir plus étroitement la chausse de maille sur le pied ?

Evidemment !

Tout cela est très instructif, pas simple pour moi sur paris de réaliser une chausse fermée.

Par contre Gauvain, tu portes des chausses de mailles ou pas ?

Si oui, tu as du avoir le même problème que nous et je suis intéressé de savoir comment tu t'en est sorti.

Frérot, je vais me mettre au boulot pour modifier ces chausses au niveau du pied avec un mélange des idées des frères Dyonis, Abel et Gauvain avec une petite adaptation de mon cru et si çà marche, je te fais les tiennes au retour de la Haie Joulain. OK ?

A moins qu'il n' y une idée meilleure de la part d'un des membres du forum...

Ben Gauvain, justement, ce ne sont pas des chausses de sergents car celles des sergents n'ont pas d'avant pied ce qui est le cas des nôtres et du coup toute la problématique est de les faire tenir sur la chaussure.

1ère soluce : la fermer avec une pièce de cuir pour en faire une chaussure.

2ème soluce : la fixer à la chaussure avec une petite lanière de cuir ?

A suivre...

Où la fermer avec de la maille. Qui et le plus plausible pour moi. Un cavalier ne se trimbale pas avec une moitié de chausse.

On ne ferme pas des chausses avec de la maille, à moins de vouloir se blesser le dessous de pied !

Et si ça a existé, c'est idiot !

Impossible à moins d'être fakir de se trimballer en marchant avec un chausson de mailles.

Les chausses de Rechignac ( JME ) couvrent le pied ( et donc pas des chausses de piéton qui arrivent à la cheville comme des chausses normales )  mais n'ont pas de semelles.

D'où la problématique... Comment les attacher ?

Soit faire un chausson auquel on fixe cette maille, soit on essaye de trouver une attache discrète que l'on peut fixer à la chaussure.

Gauvain du Mée a écrit:

vous devriez avoir des chausses pleines

Tout dépend de l'époque, observez les représentations : les chausses intégrales sont relativement tardives.
Jusqu'à environ 1250, on rencontre pas mal de chausses ne couvrant que l'avant de la jambe et se fixant derrière par un laçage.
Effectivement, la chausse de maille est avant tout destinée à un cavalier, mais pour une utilisation "moderne" confortable, il suffit d'y fixer une semelle en collet bien épais pour fermer le bas.

Oui frère Abel, une sorte de chausson...

Merci Yvain et Dyonis pour l'offre, je recherche sur d'autres fofos aussi car je présume que nous ne sommes pas les seuls confronté à ce problème.

Ca me tente bien d'apprendre à travailler le cuir avec mon Sergent ( c'est plus près que chez mon frérot Yvain.

pour le genoux, je reste sur mon idée de départ avec un lacet en cuir. A voir si cela sera suffisant.

Et voilà, on revient à une idée première... une pièce de cuir légère couvrant le dessous du pied mais attention, en englobant la chaussure ! Sinon, pieds nus dans des chausses....bobo !

Je pense que dés demain, je tente le lacet de cuir sous le genou... Je vous tiens au courant !

Non non, la pièce de cuir se devra d'être assez solide pour pouvoir marcher quand même ! ! !

Si tu mets du cuir fin, en peu de temps, tu passeras au travers.

Il faut vraiment que cela fasse comme une chaussure à part entière ! ! ! ! !

Tu as raison Dyonis ! Il me reste quelques chutes de cuir genre blindage de T33 soviétique ! Avec çà je pourrais traverser le désert du Néguev en compagnie de mon frérot Michel pour aller retrouver nos gentilles bédouines qui se feront un plaisir de nous retirer nos chausses !!!

Ok, je me rends compte que finalement il n'y a plus d'échange avec vous. A chaque fois que quelqu'un donne un avis ou autre chose vous l'alignez directement plutôt que de le dire tranquillement, comme des personnes intelligentes.

Désolé les gars mais je n'ai plus rien à faire ici...

Adrien

Ben alors qu'Est-ce qui t'arrive ? Il n'y a rien de méchant dans nos propos.

Ce que l'on veut dire c'est que la chausse arrive jusqu'au pied avec une partie qui couvre le haut de celui-ci et les côtés.

Donc il faut au moins une semelle de cuir car autrement, impossible de marcher sur de la maille.

Par contre, ta théorie reste valable car il me semble qu'il y avait des chausses entières en mailles. A mon avis, à ce moment là, il fallait quand même mettre une semelle à l'intérieur pour pouvoir marcher sans se blesser.

Les nôtres n'ont pas assez de mailles pour faire un pied complet... Donc, la seule solution c'est de faire comme pour les moufles. Le dessus en maille et le dessous en cuir.

Voili voilou Sergent, rien de grave et désolé si nous t'avons blessé.

Alors frérot Adrien ! Pas d'affolo ' ! Comme le dit Michel, il n'y a absolument...ABSOLUMENT rien de méchant dans nos propos ! Ce n'est juste qu'un échange d'avis, de contradictions, de critiques (bonnes), de suggestions, d'idées qui font avancer notre schmilblick ! Parfois, nos propos prennent une tournure frisant la plaisanterie mais encore une fois rien...RIEN de méchant pour toi ou n'importe qui !
Et surtout n'oublies pas, que les écrits parfois ne se ressentent pas toujours de la même façon que si nous parlions face à face. Il y a ce côté très impersonnel qui gomme et affecte quelque peu les relations entre les êtres.
Une lettre, une phrase, un mot, ne serait ce qu'un point d'exclamation sera ressenti différemment par deux personnes... Je pourrais de citer quelques exemples très concrets que j'ai vécus...

Alors, surtout, ne t'inquiètes pas Adrien, tu es toujours parmi nous !

Haut les cœurs !!!

Oui Michel j'avais compris votre problème. Mais nous somme là pour nous coller au maximum à la réalité, et si on commence à s'éparpiller et à ne pas le faire comme à l'époque, ça ne sers à rien de parler reconstitution.

Regardez vos sources et on ne voie pas de semelle ou autre chose que de la maille. Je me répète, c'est un cavalier qui ne pose pas forcement le pied au sol, de plus ils devais porter une paire de chaussure où une jambe gamboisé afin d’être protégé des coups. La jambe reste une partie extrêmement vulnérable.