origines moyenâgeuse de certaines expressions

« Ne pas être sorti de l'auberge »

Ne pas en avoir fini avec les difficultés ou les ennuis.

En argot, auberge signifie "prison"
C'est ce sens péjoratif qui est retenu dans cette expression : à partir du moment où on est accueilli dans cette 'auberge', les ennuis ne font probablement que commencer

et ci dessous une autre version de
« Passer l'arme à gauche »


Mourir.

Cette expression du début du XIXe siècle est d'origine militaire, un métier où la 'mort professionnelle' est très pratiquée.

Mais l'origine exacte est discutée.
Tous s'accordent sur les connotations de maladresse, de valeur maléfique qu'on attribuait à cette époque à la gauche (mot qui a remplacé le mot 'senestre' de même racine que 'sinistre').

Une explication lie l'origine de l'expression à la pratique de l'escrime.
La main qui tient le fleuret étant en général la droite, passer l'arme à gauche au duelliste, c'était la lui arracher de la main droite donc pouvoir ensuite aisément le tuer.

Une autre explication vient de la position du repos (par opposition à celle du garde-à-vous) qui est celle où le soldat pose son fusil au pied gauche.
Et du repos au repos éternel, il n'y a parfois qu'un petit pas...


Voici deux autres explications venues après publication de cette expression, l'une proposée par un abonné à expressio.fr, l'autre trouvée sur le web, et qui sont aussi acceptables que les deux précédentes.

La première vient des soldats de l'époque napoléonienne qui, lorsqu'ils devaient recharger leur fusil, devaient déchirer une cartouche (cylindre de carton contenant la charge de poudre et la balle du fusil), ce qui leur imposait de placer leur arme à gauche et de se redresser en partie, les rendant ainsi plus vulnérables aux tirs ennemis.
Celui qui mourait d'une balle ennemie bien placée venait donc probablement de passer son arme à gauche.

La seconde date du Moyen Âge où, après une union, les écus des deux familles pouvaient être accolés pour former un nouveau blason.
Les armes (au sens de 'armoiries') de l'époux étaient à droite, ceux de l'épouse à gauche.
En cas de mort de l'époux, ses armes étaient transférées à gauche du blason.
Passer l'arme (ou les armes) à gauche signifiait donc qu'on venait de rendre l'âme.

pour l'arme a gauche j'avait gardé en tête la version du donjon:

a cause des escaliers en colimaçon, l'assaillant était obligé de changer son épée de main ce qui le rendait vulnérable ...


une autre,

"dire "merde" a quelqu'un"

pour souhaiter bonne chance.

lorsque quelqu'un organisai une fête, les nobles et les chevaliers harnachaient leur chevaux devant l'entrée, lorsque les paysans (et autres...) arrivaient ils marchaient dans les crottins ainsi plus il y avait de monde dans une fête plus elle était réussi mais également pus il y avait de "merde"


c'est en meme temps l'occasion de faire remonter ce post et de voir si vous en connaissez quelques unes...

Je vais chercher, mais pour l'instant, je dois avouer que j'aime la dernière !

Godefroy a écrit:

lorsque quelqu'un organisai une fête, les nobles et les chevaliers harnachaient leur chevaux devant l'entrée, lorsque les paysans (et autres...) arrivaient ils marchaient dans les crottins ainsi plus il y avait de monde dans une fête plus elle était réussi mais également pus il y avait de "merde"

En plus on avait plus de chance d'y marcher du pied gauche

Flirter, viendrai de "conter fleurette". Je ne me rappelle plus de la p'tite histoire du pourquoi du comment que ça évolué ainsi.

Oh bah c'est la même origine :

Compter fleurette ou flirter ça veut dire " perdre beaucoup de temps à mettre la donzelle dans son pieu" !!!

Ok je -->

Tiens et l'expression bien connue "Comment vas-tu", d'où vient-elle?
Depuis que je le sais je ne l'utilise plus...

Je la connais, mais il me semble que c'est plus récent que le moyen âge ? !

j'ai hate de savoir du coup .....

Encore une histoire de mer....... !

moi j'en viens....

 

Cette expression remonte aux environs de la Renaissance et, à cette époque, elle signifiait : "Comment allez vous à la selle ?"

Car il faut savoir que la qualité des selles et des urines étaient alors extrêmement importantes étant signes de bonne ou de mauvaise santé..

Il était donc fort poli de se soucier de la forme de son interlocuteur ou de son interlocutrice, en lui demandant comment il, ou elle, avait ch.. le matin.

Effectivement ce n'est pas une expression du moyen-âge mais c'est bon à savoir!

M'semblait bien !

Juste pour l'anecdote :
Un medecin de chez moi, un vieux de la vieille, quand on allait le voir parce qu'on se sentait pas bien, commençait toujours son diagnostique par
- " Vous allez bien à la selle? vous pissez bien ? vous mangez avec appetit ?"
- euh..oui docteur...
- bon bah ça ne doit pas être bien grave, on va voir ça !


Ça veut tout dire !

Encore une autre!

D'où vient l'expression "Travailler au noir"?

Si,si c'est médiéval !

Rien à voir avec "dans le noir" ou "avec un noir" ............ ? ? ?    

Ben si! avec "dans le noir" tu approches!

Bin dans le noir, personne ne voit ce que tu fais ................... un truc dans le genre ? ? ?

Je reprends ce que j'ai lu:

Au Moyen Âge, des réglementations imposaient que le travail des ouvriers ne soit effectué qu'à la lumière du jour.

Mais, certains maîtres peu scrupuleux augmentaient le rendement de leurs ouvriers en les faisant travailler à la chandelle, une fois que la nuit était tombée.

C'était fermement interdit par les règles.

Ainsi l'expression "travailler au noir" signifie maintenant travailler de façon illicite.

Et voilà.

Effectivement, j'étais à deux doigts !

Bon, un p'tit dernier pour la route...

Quelle est l'origine de "trinquer"? non pas l'expression mais le fait de s'entrechoquer les verres, tout en se regardant dans les yeux, avant de boire ?  

c'est pas une histoire de poison ? style verser du contenu dans le verre de l'autre et vice versa pour prouver sa bonne foi ??

Exact chef!
Au début chacun transvasait un peu de liquide dans le verre de l'autre.
Après on s'est contenté de choquer assez violemment les verres (qui n'étaient certainement pas en verre, ça n'aurait pas résisté!) pour faire sauter quelques gouttes.
Effectivement capter le regard de l'autre était important pour essayer de deviner si ton "trinqueur" n'essayait pas de t'envoyer ad patres.

On retrouve aujourd'hui ces usages dans nos coutumes qui veulent que l'on cogne nos verres tout en se regardant dans les yeux.
A l'époque c'était pas pour faire bisou-bisou

On connait l'expression "Vivre sur un grand pied".
D'où vient-elle?