Le Fer et La Croix Forum du site www.leferetlacroix.com |
| | La règle | |
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Auteur | Message |
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Balian du Plessis Commandeur
Messages : 892 Date d'inscription : 12/06/2013 Age : 69 Localisation : La Rochelle
| Sujet: Re: La règle Mer 2 Aoû 2017 - 22:43 | |
| - Maître Abel a écrit:
- Je vous rappelle à tous, bande d'impies graines d'hérétiques que le maître est lui même infirmier....
C'est quand même rassurant de savoir que l'on a un Maître à panser..... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La règle Mer 2 Aoû 2017 - 22:48 | |
| Infirmier et Maître. .....mes respects !!!! |
| | | Michel de Kerlaz Commandeur
Messages : 1850 Date d'inscription : 28/07/2013 Age : 66 Localisation : paris
| Sujet: Re: La règle Mer 2 Aoû 2017 - 23:10 | |
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| | | Balian du Plessis Commandeur
Messages : 892 Date d'inscription : 12/06/2013 Age : 69 Localisation : La Rochelle
| Sujet: Re: La règle Lun 28 Aoû 2017 - 18:52 | |
| Je vous présente un petit travail de recherche pour la fin de cet été.... Dans la Règle il est fait mention d'une "Boule d'Argent" (une dizaine de retraits). M'en direz-vous un peu plus sur cette fameuse boule? | |
| | | Michel de Kerlaz Commandeur
Messages : 1850 Date d'inscription : 28/07/2013 Age : 66 Localisation : paris
| Sujet: Re: La règle Mar 29 Aoû 2017 - 21:48 | |
| Je vais reprendre la Règle mon frérot.... Et chercher A pluche | |
| | | Balian du Plessis Commandeur
Messages : 892 Date d'inscription : 12/06/2013 Age : 69 Localisation : La Rochelle
| Sujet: Re: La règle Mer 6 Sep 2017 - 17:40 | |
| Je sens que vous ne pouvez pas attendre plus longtemps la réponse à cette question: Qu'est-ce qu'une "boule" ?..... Il en est fait mention, donc, dans quelques retraits tout au long de la Règle. Retrait 88 Si les visiteurs ou commandeurs faits par chapitre général sont rappelés par le maître et par le couvent, et qu'ils demeurent dans les terres pour quelque motif que ce soit, ils abandonnent et doivent envoyer au maître et au couvent, la boule et la bourse et ainsi qu'il est dit, le visiteur ne doit pas se démettre de sa visite, ni le commandeur de sa baillie, car les frères ne devront plus leur obéir, mais ils doivent mettre un frère prud'homme à sa place. Et cela doit être entendu des baillis qui sont faits par le conseil du maître.(NB La bourse est le nom donné au Trésor de chaque Commanderie) Retrait 99 Le sénéchal doit avoir quatre montures et au lieu d'une bête mulasse, il peut avoir un palefroi. Il doit avoir deux écuyers et un frère chevalier pour compagnon qui doit avoir trois bêtes et deux écuyers, et un frère sergent avec deux bêtes, et un diacre écrivain pour dire ses heures et un turcopole avec une bête et un écrivain sarrasinois avec une bête, et peut avoir deux garçons à pied ; et il peut tous les mener avec lui. Et il doit porter la même boule que le maître. Le sénéchal porte un gonfanon bauçan (baussant) et une tente ronde comme le maître, et en tous les lieux où le maître n'est pas, il le remplace.
Retrait 234 La seconde est si un frère met la main, avec colère et courroux, sur un autre frère, l'habit ne doit pas lui être laissé ; et si la bataille est laide, on peut le mettre aux fers. Et il ne doit porter le gonfanon baussant, ni la boule d'argent, ni faire partie de l'élection du maître ; et cela a été fait plusieurs fois. Et avant qu'on lui donne égard de sa faute, il doit se faire absoudre, car il est excommunié ; et s'il n'est pas absous, il ne doit pas manger avec les frères et ne doit pas aller au moutier. Et s'il bat un homme de religion ou un clerc, il doit se faire absoudre avant qu'on lui considère sa faute.
Retrait 236 La quatrième chose est si un frère est en possession d'une femme. Car nous tenons pour possession un frère qui entre dans un mauvais lieu ou dans une mauvaise maison, avec une mauvaise femme seule, ou avec une mauvaise compagnie, l'habit ne peut lui être laissé et on peut le mettre aux fers. Et il ne doit porter le gonfanon baussant, ni la boule d'argent, ni être de l'élection du maître, et cela a été fait pour plusieurs.
Retrait 452 Et si un frère frappe par courroux un chrétien, avec une chose dont le coup peut le tuer ou le blesser, l'habit ne doit pas lui être laissé. S'il est prouvé qu'un frère a couché avec une femme, l'habit ne peut lui être laissé et on doit le mettre aux fers. Et jamais il ne pourra porter le gonfanon baussant, ni la boule, ni ne pourra jamais avoir des frères à son commandement, ni devra être à l'élection du maître, de manière qu'il ne soit un des treize électeurs.
Retrait 459 Si un frère demande le congé en son chapitre et que l'on ne veuille lui donner, et que pour cela il dise qu'il s'en ira et laissera la maison, l'habit ne doit pas lui être laissé. Si un frère brise la boule du maître, l'habit ne doit pas lui être laissé. Et nos vieux hommes disent que si des frères brisent la boule de celui qui serait à la place du maître, on pourrait leur ôter l'habit pour cette même raison, tant la faute est laide et pour le dommage qui pourrait advenir.
Retrait 478 Un frère qui a perdu son habit par sa mauvaiseté ne doit jamais, au Temple, porter la boule, ni la bourse, ni doit, ni ne peut être commandeur des chevaliers, ni porter le gonfanon baussant, ni avoir des frères à son commandement ; et le maître ni aucun autre qui tient le chapitre ne doit lui demander son avis d'une chose qui se fasse par égard des frères et à un frère qui ait en chapitre faussé sa conscience s'il n'en est atteint, il ne doit rien lui dire.
Retrait 578 Si Dieu fait son commandement d'un des commandeurs de province, celui qui est mis à sa place doit prendre tout l'équipement avec le conseil d'une partie des prud'hommes de la maison qui sont là autour de lui, et sceller les besaces des sceaux des commandeurs qui seront là. Et la boule du commandeur qui sera mort sera mise dedans, car les besaces doivent être envoyées au maître, et tous les autres joyaux, et l'or et l'argent doivent être mis en la huche du commandeur et scellés tout comme les besaces, et faire savoir au maître qu'il fasse son commandement car toutes les choses dessus dites, doivent venir en la main du maître sans rien ôter. Mais les bêtes et la robe pour s'habiller et pour dormir et les armures sont en la volonté du commandeur d'en faire ce qu'il lui plaira ; et si les autres choses étaient retenues, il pourrait en perdre la maison.
Retrait 598 … La seizième est si un frère brisa la boule du maître ou de celui qui serait en sa place sans congé de celui qui peut le lui donner, l'habit ne peut lui être laissé. … Retrait 634 Et le commandeur qui gouverne les frères, si le Maréchal l'y met et qu'il se trouve en une autre résidence, ou à Tortose ou autre part, aux commandeurs pour le chapitre général, les frères en delà ou en deçà qui sont venus, le commandeur de la résidence fera le commandement. Mais si le commandeur de la province avait dit au nouveau commandeur de la résidence :"Vous serez commandeur de la résidence", celui qui est là, est relaxé, et celui qui vient, fait les commandements. Tous les frères baillis, quand ils entrent à l'infirmerie, il convient de présenter la boule et la bourse au commandeur par le chapitre. Et ceux qui sont nommés par le maître et par le couvent ne sont pas tenus si ce n'est par le maître et le couvent.Voici ce qu'en dit Monsieur Demurger dans son livre: Moines et Guerrier - Les Ordres Militaires au Moyen-âge Les sceaux sont évidemment signes d'identité. Le maître du Temple disposait d'une « boule » ou bulle, matrice à double flan qui permettait de couler un sceau en plomb biface ; elle était conservée dans une bourse et la briser de colère valait au frère qui commettait cet outrage la perte de l'habit. Ce sceau du maître pouvait passer pour celui de l'ordre. Mais il n'était pas le seul, chaque dignitaire ayant le sien. A l'Hôpital comme chez les teutoniques, on distinguait le sceau du maître de celui du couvent (chez le premier) ou du chapitre général (chez les seconds). En 1278, le chapitre général de l'Hôpital décida la création d'un sceau commun au maître et au couvent pour sceller tous les actes nécessitant leur collaboration. Maîtres ou prieurs de province, commandeurs ou baillis avaient un sceau qui, bien souvent, était leur sceau personnel. D'où une très grande variété de sceaux. Du moins les sceaux magistraux et ceux des principaux dignitaires furent-ils constants tout au long de l'histoire des ordres. Le sceau le plus connu du Temple n'est pas le plus répandu. Il s'agit du fameux sceau représentant deux chevaliers sur un seul cheval, que les contemporains du Temple ont interprété fort simplement comme symbole de pauvreté ou symbole de solidarité. A l'origine, c'était le contre-sceau de la « boule » du maître, puis il est devenu le sceau du visiteur de l'ordre en Occident. Sur le sceau du maître figure le dôme de la Coupole du Rocher, le Templum Domini des Latins, le monument le plus symbolique de l'esplanade du Temple, mais qui était indépendant de l'ordre du Temple. Il faut préciser que, à ses débuts, l'ordre du Temple avait reçu non seulement une partie du palais royal pour lors installé dans la mosquée al-Aqsa, mais aussi, de la part des chanoines du Templum Domini, une partie du mur de l'esplanade sur laquelle donnait la maison chèvetaine du Temple. Sur le sceau du maître de France on trouve la coupole de l'église du Temple de Paris. Le maître de l'Hôpital disposait de deux sceaux : une bulle de plomb et un sceau de cire. Sur la première figure à l'avers le maître agenouillé devant la croix patriarcale : sur l'envers, symbolisant la fonction charitable de l'ordre, un malade allongé sur un lit. Mais cela peut aussi représenter le Christ. Le sceau de cire n'a qu'une face sur laquelle figure la tête du maître avec une croix. Les dignitaires avaient chacun leur sceau de cire : un chevalier tenant bannière pour le maréchal par exemple. Sur le sceau de Saint-Lazare figurait un lépreux représenté avec sa crécelle. Mentionnons la Vierge à l'enfant des sceaux teutoniques. Enfin, nombre de sceaux portaient simplement l'insigne de l'ordre : l'épée des porte-glaives, la Vierge à l'enfant au cœur d'une étoile à huit branches de Sainte-Marie d'Espagne, etc.Voici quelques exemples de sceaux en plomb: Il est intéressant de noter que la matrice dont se servaient les grecs s'appelait "un boullôtèrion". De là à penser que le nom de cette matrice se soit vu modifié en "boule" en fonction du temps et de la langue des utilisateurs... Mais cela reste une supputation.
Dernière édition par Balian du Plessis le Ven 8 Sep 2017 - 19:55, édité 1 fois | |
| | | Michel de Kerlaz Commandeur
Messages : 1850 Date d'inscription : 28/07/2013 Age : 66 Localisation : paris
| Sujet: Re: La règle Jeu 7 Sep 2017 - 21:52 | |
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| | | Hugo de Rode Gonfanonier
Messages : 373 Date d'inscription : 05/10/2016 Localisation : Luxembourg
| Sujet: Re: La règle Ven 15 Sep 2017 - 20:32 | |
| - Balian du Plessis a écrit:
Le maître de l'Hôpital disposait de deux sceaux : une bulle de plomb et un sceau de cire. Marie-Adelaïde Nielen et Damien Carraz écrivent dans leur article "Sceau" dans "Prier et combattre" que la bulle de plomb était réservée pour les actes solennels et le sceau de cire pour les actes de moindre importance. - Balian du Plesis a écrit:
- Sur le sceau du maître figure le dôme de la Coupole du Rocher, le Templum Domini des Latins, le monument le plus symbolique de l'esplanade du Temple, mais qui était indépendant de l'ordre du Temple.
Un autre mot qu'on trouve assez souvent en relation avec la "boule" de l'ordre est celui de "tube". Je viens de lire le tout récent article de Luca Becchetti (Sfragistica templare/Una descrizione tipologica dans "I Templari/Grandeza e caduta della Militia Christi" (2017) ) qui donne les exemples suivants : "appensione bullae nostrae plombee cum Tuba", " de nostre sceau de cire de la tube pendant", "de notre bole de plumb de la tube" Selon lui, le mot "tube" indiquerait la Coupole (du Rocher) et aurait eu comme origine le mot arabe "qubba"... | |
| | | Balian du Plessis Commandeur
Messages : 892 Date d'inscription : 12/06/2013 Age : 69 Localisation : La Rochelle
| Sujet: Re: La règle Ven 15 Sep 2017 - 23:17 | |
| Merci pour ces précisions Hugo | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La règle Sam 3 Fév 2018 - 12:33 | |
| Chers frères,
Je crois savoir que la règle à était rédigée en latin en 1128, elle a été traduite, adaptée, réformée et complétée au fil des ans par la publication des "Retraits". Quand est il de la règle primitive ? peut t'on dire "c'est écrit donc c'est comme ça" pour toute la période des templiers? Je retrouve dans certains retraits la description des effets ( ex: n°138 ), chausse de fer, heaume, espalières, qui me paraisse plutôt du 13e, moi qui veux faire du 12e sur quoi je peut me reposer?
Pouvez vous m'ouvrir les volets pour y faire entrer la lumière ? ( hou! que c'est beau ça ).
Gratia
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La règle Sam 3 Fév 2018 - 13:05 | |
| Frère Michel, si tu souhaites faire du 12ième templier, tu peux te conformer à la Règle du Temple, toutefois, les effets vestimentaires que tu mentionnes comme étant du 13ième ne sont pas incompatibles avec le 12ième car il n'y eu que très peu de changements de "mode" en ces quelques décennies. Mais en fin de 13ième le heaume s'est modifié, de normand à nasal, il est devenu demi-facial et grand heaume durant la deuxième moitié du 13ième. Les chausses de fer n'ont pas évoluées durant ce siècle. Ai-je éclairé ta lanterne ? Mais n'ayant pas la science infuse, il se peut que d'autres sources viennent contredire mes remarques... |
| | | Dyonis Kephas Balcanifer
Messages : 2869 Date d'inscription : 21/11/2011 Age : 53 Localisation : CH'TI EXPATRIE EN ILE DE FRANCE
| Sujet: Re: La règle Sam 3 Fév 2018 - 13:24 | |
| Il faut se référer à ce qui se faisait pour les gens du siècle. Se documenter au moyen des sculptures, fresques, peintures, enluminures.
Mais toujours faire attention à l'interprétation qu'en aurait fait l'artiste, qui souvent, déforme et/ou enjolive afin de mettre au goût du jour ou pour faire mieux comprendre au peuple .
Dernière édition par Dyonis Kephas le Sam 3 Fév 2018 - 18:07, édité 1 fois | |
| | | Michel de Kerlaz Commandeur
Messages : 1850 Date d'inscription : 28/07/2013 Age : 66 Localisation : paris
| Sujet: Re: La règle Sam 3 Fév 2018 - 15:06 | |
| La majorité des retraits sont établis vers 1179. La Règle primitive datant de 1128, c'est une bonne base de départ mais pas assez détaillée sur la vie de tout les jours, car elle est là pour donner les principes de base. Les retraits arrivent à un moment ou l'Ordre a bien grandi et ou il faut mettre noir sur blanc pas mal de choses ( comme tout règlement, on adapte ), la vie de tout les jours, les prières, la façon de se déplacer en terres hostiles ou amies etc... Sans oublier la hiérarchie des punitions. Bref comme l'ont dit frère Yvain et frère Dyonis, tu peux prendre en compte ce qui se faisait à l'époque avec les gens du Siècle. Il est à noter que du XIIème à Mi XIIIème, il n'y a pas d'évolution notoire ( notamment pour le matériel militaire mais pas que ). Cela commence à bouger ostensiblement à la fin XIIIème. A pluche les frangins | |
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